Historique Narcastet | Mairie de Narcastet (64)

XIIème - XVIème siècle :

En 1177, ANERCASTELLUM (histoire du Béarn P. de MARCA), c'est sous ce nom que figure NARCASTET.

En 1358, on note la présence d'un bac sur le Gave.

En 1385, NERCASTEG, le recencement de Gaston FEBUS y dénombre 4 feux. Le village ressortissait du bailliage de PAU.

En 1402, apparaît NARCASTEG, proche de l'appelation actuelle. Il s'agit d'une "motte castrale" : colline de terre entourée de parapets en bois, ancêtre du château-fort.

En 1539, l'église est mentionnée sous le titre de son protecteur Sent-Johan (Saint Jean-Baptiste)Elle fut bâtie sans doute au XIVème siècle, la plus ancienne de la plaine de Nay, au sommet de l'abrupte falaise dominant le Gave. Elle serait édifiée à l'emplacement d'une source miraculeuse, très ancien lieu de pélerinage, au bord de "la Viossalaise" (voie ossaloise). Elle est connue maintenant sous le nom d'église Saint Ambroise.

Le culte de Saint Ambroise :

Une source miraculeuse, peut-être une relique de Saint Ambroise (évêque de Milan, fin du IVème siècle) ramenée de la 1ère croisade par un sujet du Vicomte Gaston IV de Béarn sont des raisons pouvant expliquer le changement de nom et le culte voué au lieu.

Saint Ambroise était invoqué contre le rachitisme et la faiblesse des jambes. On y allait en dévotion pour y guérir enfants rachitiques (ou supposés tels), victimes "du mal de Saint Ambroise" correspondant aux "cames triscades", soit le croisement des jambes, dû à cette maladie.

L'usage consistait à changer les vêtements de l'enfant et à lui faire enfiler des habits qu'on avait mis en contact avec l'image du Saint.

Pour les malades ne pouvant faire le voyage, l'invocation était possible du "Fort de César", sur la colline d'Ousse, en face de l'église.

C'est ainsi que Narcastet devint un lieu de pélerinage jusqu'au XVIIIème siècle.